# Interview de François Roche et Stéphanie Lavaux (R&Sie)
Interview réalisée le 6 février à Paris, dans le cadre de notre diplôme Penser la ville démocratique (Pré-jury le 21 mars prochain) Martin Le Bourgeois : Le pouvoir de l’architecte, plutôt que de le déléguer aux hommes ou aux usagers, vous préférez le déléguer à des machines, ou à la nature (cf : spidernet). Quand vous perdez le contrôle pourquoi ne le remettez vous pas aux usagers plutôt qu’à une altérité autonome et qui n’a pas pour vocation de servir l’homme ? François Roche : Je sens poindre l’hypothèse qu’il y aurait un déficit d’humanisme. Je sens dans ta question, une critique qui s’insinue malignement comme un préalable, une critique qui flatte celui qui l’émet, drapé et paré d’un supplément d’âme, portant l’humanisme en écharpe, en bandoulière, voir en cartouchière, pour flinguer dans le confort et la complaisance tout ce qui présupposerait ne pas en être. L’attention aux mécanismes humains, et aux structures qui les conditionnent, l’empathie aux situations, les valeurs clima...